Adrien AVous connaissez le dicton, Audi aussi. Alors même si l’A4 a été malmenée ces dernières années par ses concurrentes, elle évoluera néanmoins à petite dose.
Berline, break, et même coupé, coupé 4 portes et cabriolet si on compte l’A5 : Audi a su proposer une offre complète sur le segment D, qui aura été couronnée d’un beau succès. Seulement l’A4 »B8 », commercialisée depuis la fin 2007, s’est vue distancée par des BMW Série 3 et Mercedes Classe C plus récentes. Et après avoir pris un peu de retard sur son développement (pour être « davantage technologique » ; c’est en tout cas ce que disait Audi en 2014), la prochaine génération de la familiale d’Ingolstadt est presque prête.
Mieux : elle sera présentée au mois de juillet. Ainsi, l’Audi tombe le camouflage et son maquillage se fait plus discret. L’occasion de constater qu’esthétiquement, l’A4… reste une A4 : si les lignes paraissent plus aiguisées, avec notamment des phares en boomerang, le vitrage latéral ou la silhouette générale restent similaires à l’actuelle. On notera cependant qu’elle adopte des rétroviseurs »en drapeau », fixés sur les portières.
Les nouveaux feux, plus creusés, semblent ressembler à ceux de l’A3 berline. A l’intérieur, l’inspiration sera plutôt à aller chercher du côté du Q7 et même de la Volkswagen Passat : la planche de bord avance un dessin plutôt carré, mais paraît limiter le nombre de commandes. Aussi, outre l’écran de navigation central, la nouvelle A4 profitera en option ou en série selon le niveau de finition du « Virtual cockpit » étrenné par les dernières générations d’Audi TT et de Passat : l’instrumentation classique (compteurs, jauge de carburant…) laissera place à un écran de 12,3 pouces derrière le volant.
Et ce n’est pas la seule technologie que l’A4 mettra en avant : le stationnement autonome, l’affichage tête haute, le système de vision nocturne à l’aide de caméras thermiques, ou encore des phares pouvant disposer du système « MatrixLED » qui ajuste l’éclairage en fonction des situations feront partie de l’armada high-tech garanti par l’allemande.
Vraisemblablement basée sur la dernière évolution de la plate-forme modulaire MLB, comme le dernier Q7, la nouvelle A4 devrait grandir de quelques centimètres (l’actuelle mesure 4 m 70), tout en étant plus légère.
Pour les moteurs, on devrait retrouver en diesel le 1.6 TDI 120 ch, les 2.0 TDI 150 et 190 ch, ou encore le 2.0 TDI Biturbo 240 ch. En essence, la nouveauté sera l’arrivée d’un 2.0 TFSI remanié offrant 190 ch, au côté entre autres du 1.4 TSI (122 et 150 ch) et du 2.0 TSI en 220 et 280 ch. Les versions S4 et RS4 plus puissantes arriveront plus tard.
Des qualités que l’on découvrira sur papier (et sur photos) dès le mois de juillet. L’A4 sera ensuite présentée au public lors du salon de Francfort mi-septembre, pour enfin investir les show-rooms à l’automne. Le break lui, attendra a priori la fin de l’année pour se montrer.
Crédits illustrations : Autoevolution
