Le Nouvel Automobiliste
24 Heures du Mans 2018 LMP1

Immersion aux 24 Heures du Mans 2018 : la course LMP1

Ce week-end se déroulait l’événement attendu avec impatience par tout le petit monde du sport auto chaque année : les 24 Heures du Mans. Nous étions sur place et nous allons vous proposer comme à chaque fois de revivre la course au travers de nos galeries photos. On commence dès aujourd’hui avec un retour sur la course des LMP1.

On peut perdre une fois, mais pas 20 !

Ça y est, ils l’ont fait ! Toyota est en effet parvenu à remporter l’épreuve mancelle à sa vingtième tentative, un bel exemple de persévérance ! Quoi qu’en disent les détracteurs, l’affaire était loin d’être jouée d’avance car comme le dit si bien le proverbe « pour arriver premier, il faut premièrement arriver ». Au vu de la malchance qui a frappé l’équipe ces dernières années, tout pronostic de victoire assurée était à prendre avec des pincettes car au Mans, tout peut arriver tant que la ligne d’arrivée n’est pas passée !

Mais cette fois-ci, ce fut la bonne et Toyota signe un superbe doublé après 388 tours et 5286 kilomètres de course en plaçant ses deux TS050 Hybrid en haut du podium, complété à la troisième position par la Rebellion R-One n°3 du trio Menezes-Laurent-Beche.

La victoire revient à l’équipage de la Toyota n°8 composé de Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et de la « star » de cette édition Fernando Alonso qui triomphe ici à sa première participation. La n°7 de Kamui Kobayashi, Mike Conway et Jose Maria Lopez termine à deux tours de la voiture sœur victorieuse.

La course a été plutôt « calme » dans l’ensemble pour Toyota, le rythme des deux TS050 Hybrid leur permettant de prendre une belle marge d’avance sur les Rebellion et autres LMP1 privées non-hybrides. Aucun pépin mécanique majeur n’a été rencontré, les seuls petits problèmes sont venus d’erreurs des pilotes, avec plusieurs pénalités récoltées suite à des vitesses excessives dans des slow-zones pour les deux voitures ou encore un tête à queue de la n°7 juste avant la chicane Dunlop. Une dernière frayeur a néanmoins saisi les observateurs à 1h30 de l’arrivée lorsque la n°7 a brusquement ralenti et effectué un tour au pas… Il ne s’agissait en fait que d’un « simple » oubli d’arrêt au stand de la part de Kobayashi, qui a donc été contraint de ralentir pour éviter de se retrouver à sec en piste ! Plus de peur que de mal, donc, mais on a cru revivre l’espace d’un instant les scénarios catastrophe des deux dernières années !

Fernando Alonso a réalisé un travail remarquable pour sa première participation aux 24 Heures du Mans, notamment durant son relais de nuit ou il a considérablement réduit l’écart sur la voiture n°7 alors en tête. Le pilote espagnol semble s’être habitué extrêmement vite à l’endurance, rappelons qu’il avait déjà remporté la manche d’ouverture de la super saison du WEC avec ses coéquipiers aux 6 heures de Spa il y a quelques semaines. Ne lui reste donc plus qu’à décrocher une victoire lors des 500 Miles d’Indianapolis pour obtenir la très convoitée triple couronne, détenue jusqu’à ce jour par le seul Graham Hill (champion du monde de F1, vainqueur au Mans et à Indianapolis).

Le reste du plateau LMP1 a malheureusement été décimé au fur et à mesure du double tour d’horloge, le dernier abandon voyait ainsi Jenson Button et sa SMP s’arrêter en bord de piste suite à une casse moteur à une heure de l’arrivée (mais elle avait de toute façon énormément de retard suite à un passage prolongé au garage en début de course), il s’agissait de la dernière LMP1 « non-Rebellion », l’écurie Suisse plaçant ses deux voitures aux 3ème et 4ème places, à respectivement 12 et 13 tours de la Toyota n°8, et ce avec un gap de performance sensible par rapport aux autres concurrents de la catégorie.

Rendez-vous l’année prochaine pour la seconde édition des 24 Heures du Mans de cette supersaison 2018-2019 du WEC, et fin août pour la prochaine manche du championnat avec le 6 heures de Silverstone, mais en attendant place aux images !

Les 24 Heures du Mans en photos, la course LMP1 :

Crédits photos : Romain Bresadola pour Le Nouvel Automobiliste

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