Le Nouvel Automobiliste
Dacia Jogger

Dacia Jogger : le Stepway des familles !

On ne présente plus la marque Dacia, rachetée par Renault en 1999 et dont le renouveau, incarné par la Logan de 2005 s’est transformé en immense success story. Une réussite sur toute la ligne concernant les Logan, Sandero et Duster mais un succès plus mitigé selon les marchés pour le monospace Lodgy dont la carrière vient de prendre fin. La marque roumaine revient avec une nouvelle formule pour mieux séduire les familles ayant besoin d’un véhicule 7 places à un tarif attrayant. Après s’être bien échauffé avec les Logan MCV et Lodgy, Dacia lance le Jogger. Présentations.

Dacia Jogger : un air de famille

Dacia Jogger

L’ami des familles qui ne mettent pas tout leur argent dans leur voiture a comme un air de famille avec la coqueluche du marché français (concernant les ventes à particuliers) : j’ai nommé la Dacia Sandero et en particulier, sa version à succès Stepway. Regardez bien le Jogger et vous verrez qu’entre le bout de son capot et le montant B (zone de renfort entre les portes avant et arrière), les deux voitures sont quasi identiques.

C’est d’ailleurs à partir de cette zone que la physionomie change : ce fameux montant B joue les contorsionnistes entre l’allure relativement basse d’une Sandero Stepway et le volume arrière bien plus imposant du Jogger, rendu nécessaire par l’adoption de places en rang 3. Le pavillon est ainsi rehaussé, l’empattement est allongé et la voiture peut accueillir les sixième et septième passagers qui seraient restés sur le carreau avec les autres modèles du constructeur.

Quelque part, ce nouveau Dacia Jogger fait la synthèse entre le break Logan MCV de première génération (empattement long, pavillon rehaussé) et le Lodgy (allure plus consensuelle et hayon). Il y ajoute un équilibre des lignes bien plus réussi ainsi que l’indispensable attirail de baroudeur qui fait vendre.

Ainsi, les lignes se caractérisent par des bas de caisses assez travaillés, des feux arrière verticaux avec un décroché horizontal épousant l’épaulement du véhicule. La signature lumineuse est en phase avec les dernières Dacia, mais le nouveau logo n’est pas encore présent.

Outre la teinte Orange Arizona que l’on retrouve sue le nouveau Duster (à l’essai ici en essence et là en Diesel 4×4, tous les détails à ce lien), le Dacia Jogger recèle une nouveauté pour la marque roumaine : les barres de toit modulables vues chez Renault depuis l’avènement de la seconde génération de Kangoo et reprise sur le nouveau. Elles se positionnent en long ou de manière transversale sans outil. Pratique.

Long de 4,55 m, c’est la plus grande Dacia de la gamme actuelle (le Duster ne mesure que 4,34 m) et il dépasse feu le Lodgy de 5 centimètres. L’empattement fait un bond à 2.90 m pour le plus grand bonheur des passagers.

Dacia Jogger : jogging hybride mais tardif

Bien entendu, le Jogger ne sera pas spécialement sportif, s’agissant d’une voiture populaire destiné à un marché qui fait la chasse au gramme de CO2 : n’imaginez pas disposer d’un bloc électrique haute performance ou d’un gros V8. Les moteurs sont logiquement issus de la Sandero, sans Diesel en Europe, mais le Jogger sera la première Dacia disposant d’une motorisation hybride.

Et même deux à terme. On trouvera à terme au 1,6 l E-Tech Hybrid présent sur la Clio mais il faudra pour cela attendre 2023. En effet, grâce à sa plateforme CMF-B, identique à celle des Clio et Captur, le Dacia Jogger peut récupérer les technologies de dernier cri de Renault : merci aux drastiques contraintes réglementaires, fini le temps où Dacia recyclait la plateforme de la Clio II !

Trois versions seront au menu en France : Essentiel, Confort et une série spéciale Extrême. On retrouvera la motorisation TCe 110 ch (boîte mécanique) et le bloc Eco-G (GPL) de 100 ch au catalogue. Le ticket d’entrée sera proche de 15 000 € et on sait d’ores et déjà que l’option 7 places sera facturée 600 €.

Dacia Jogger : jeu, sept et match

Sans surprise, l’habitacle du Jogger est repris de la Sandero avec laquelle elle partage sa plateforme et son usine de fabrication. Planche de bord, garnitures de portes avant, système multimédia… Vous êtes en terrain connu. Les différences se font à partir du rang 2, plus spacieux (garde au toit, espace aux jambes) et du rang 3, naturellement. Pour accéder à ce dernier, la banquette arrière à dossiers rabattables de la Sandero cède sa place à une banquette 2/3-1/3 dont le dossier et l’assise basculent (le tiers est côté droit).

Dacia Jogger

Notons aussi pour le confort des passagers du rang 3 que le Jogger peut disposer de vitres de custodes entrebaillantes. Si l’on peut regretter le manque de prises USB à l’arrière, les passagers de la seconde rangée peuvent profiter de tablettes « aviation » au dos des sièges avant. Les sièges de rang 3 sont tous deux extractibles et leur dossier se rabat. En configuration 5 places, le coffre revendique 708 l, et la valeur descend à un modeste 160 l avec les 7 sièges en place. Le volume atteint 1 819 l en ne laissant que les places avant.

Voici pour les présentations du nouveau Dacia Jogger, remplaçant des Lodgy et Logan MCV : on vous donne rendez-vous au salon de Munich dès lundi pour le retrouver en live avec nous sur Facebook, sur Twitter, sur Instagram, sur notre site, mais aussi dans notre prochaine émission sur Twitch !

Source : Dacia

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