Le Nouvel Automobiliste
Bugatti Centodieci

Bugatti Centodieci : mise en boîte ! [Galerie photos]

La Bugatti Centodieci qui, comme son nom l’indique, célèbre les 110 ans de la prestigieuse firme de Molsheim a décidé de s’offrir à tous. Il s’agit bien entendu d’une façon de parler, d’une part parce qu’avec son prix elle est loin d’être accessible à tout un chacun et, d’autre part, parce qu’il faudrait ici plutôt dire aux yeux de tous. Et nous avons choisi de vous en faire profiter.

Bugatti Centodieci : 110 ans en Alsace

L’entreprise, installée depuis ses origines à Molsheim, à une trentaine de kilomètres à l’Ouest de Strasbourg, aime à rappeler aussi régulièrement que possible son histoire et se positionne volontiers et fièrement comme une composante majeure du riche patrimoine local. C’est la raison pour laquelle Bugatti a décidé d’exposer au public l’une de ses dix Centodieci dans son fief.

Ce n’est en revanche pas vers Molsheim qu’il faudra vous rendre pour en faire le tour mais un peu plus au Sud, sur le parking de l’Aéroport International de Strasbourg-Entzheim (vous avez de la chance ils auraient pu choisir Scharrachbergheim-Irmstett 😀 ). Le titre ronflant de l’aéroport ne doit pas vous inquiéter outre mesure, on est très loin d’un de ces gigantesques hubs européens du genre Roissy-CDG ou Francfort et vous n’aurez aucun mal à trouver la Bugatti Centodieci positionnée devant le bâtiment des départs (et des arrivées).

Bugatti Centodieci Entzheim LNA

Bugatti Centodieci : mise en boîte ou mise en conteneur ?

Quand on songe à l’engin exposé et à ses caractéristiques, notamment financières (plus de 8 millions d’euros hors taxes, dix exemplaires seulement et tous déjà vendus), on ne peut qu’être légèrement déçu par la mise en scène de la voiture. La critique ne vaut pas tant pour la boîte en elle-même. Il s’agit certes plus ou moins d’un conteneur mais il est joliment peint en gris anthracite très foncé, surmonté de l’élégant logo de la marque et surtout totalement vitré (et avec des vitres visiblement nettoyées régulièrement). En revanche son positionnement au bord de la dépose minute, au milieu des panneaux de signalisation, du passage piétons, des plots de sécurité ou du panneau de publicité (heureusement pour une marque de luxe), est moyennement glamour. Mais au moins elle est « dans la rue », ce que vous ne verrez pas souvent, et à la lumière presque naturelle.

Pour rappel, cette Centodieci est, on peut le percevoir, basée sur la Bugatti Chiron mais a été volontairement pensée comme un hommage à la Bugatti EB110 de 1991. On y retrouve effectivement plusieurs éléments de style similaires comme les persiennes latérales, le traitement du regard, le fer à cheval de taille réduite, le bas de caisse latéral ou encore, à l’arrière, le monumental aileron. La voiture a également été modifiée d’un point de vue technique avec une puissance du bloc quadriturbo W16 de 8 litres augmentée de 100 ch (comme ça, en passant) pour atteindre les 1600 ch.

Sans pour autant entrer dans la catégorie poids plume, elle perd aussi quelques kilos, une vingtaine par rapport à une Chiron, et s’affiche à 1975 kg. Les performances restent époustouflantes, au moins en ligne droite, puisque le 0 à 100 km/h est abattu en 2,4 secondes, le 0 à 200 en 6,1 et les 300 km/h sont atteints en à peine plus de 13 secondes. Vous devrez toutefois vous contenter d’un « petit » 380 km/h en pointe…

Bugatti Centodieci : les 110 photos !

Rassurez-vous, il n’y en a pas 110, seulement une quarantaine pour vous permettre de découvrir cet engin particulièrement rare sous, presque, toutes les coutures, du moins celles qu’il a été possible de photographier dans ces conditions. Pour information, cette Bugatti Centodieci restera sur le parvis de l’aéroport de Strasbourg-Entzheim jusqu’au 28 février prochain.

En espérant que les clichés vous plairont 😉

Crédit photos : Eddy P. pour Le Nouvel Automobiliste

Nos réseaux sociaux

Alimenté avec passion par l’association Le Nouvel Automobiliste

Copyright © 2021