Le Nouvel Automobiliste
Mondial 2018 Les Routes Mythiques 13

Paris 2018 : nos photos de l’exposition des Routes Mythiques

Autrefois Hall 8, l’exposition thématique du Mondial 2018 se tenait cette année Hall 5.1. Un vaste espace pour plus d’une trentaine de voiture retraçant l’histoire des routes. Des chemins de terre et des pavés jusqu’au bitume intelligent Wattway, il y a un siècle d’aventures dont chaque voiture incarne un chapitre.

Routes Mythiques, exposition historique !

Les ancêtres roulaient à bandage plein, jusqu’à l’essor du pneumatique, fortement encouragé en France par Michelin et sa pétition pour des routes à bitume. A l’époque, partir à quelques kilomètres / heure de croisière était une découverte, et grimper les sommets comme la rue Lepic une consécration. C’est ainsi que Renault et sa Type A reçurent leurs premières commandes, dans la nuit de Noël 1898. 120 ans après, Renault est toujours là, le Salon de l’Auto aussi, même s’il a migré des Tuileries à Porte de Versailles.

Entre temps, les records de vitesse se sont accumulés, dès 1899 avec la Jamais Contente du belge Jenatzy, mue par la fée électricité. Les explorateurs de l’Entre-deux-guerres conquirent les déserts, de Citroën avec ses Croisières à Renault qui ouvre une ligne de transport régulier pour traverser le Sahara. L’automobile est alors un objet de luxe et de révérence auxquels peu sont en mesure d’accéder, mais pourtant l’avènement des Congés Payés en 1936 ouvre déjà la porte à la société des loisirs.

Tout un pays sur les routes

Celle-ci voit réellement le jour au lendemain de la guerre, mettant sur les routes des flots de 4CV et autres voitures populaires, tractant caravanes, portant bagages, et créant des bouchons sur les Nationales. Pour exploiter les premiers sillons autoroutiers hexagonaux, il faut attendre les années 70 et de superbes routières comme la BMW 3.0 CS ou la Citroën SM, sous bonne garde des brigades de Gendarmerie qui dès 1973 contrôlent les vitesses et rattrapent les lièvres au volant de leurs Alpine A310.

Cette exposition rend alors pêle-mêle hommage aux années 70, années de folie stylistiques avec un grand écart entre l’efficacité sportive (la Countach) et le pragmatisme familial (l’Espace). Sans oublier que les routes ne s’arrêtent ni à la France, ni à Rome : en Argentine et au Brésil, d’étranges cousines losangées circulent, qu’elles s’appellent Ika Torino, ou Willys Interlagos. Des Type 2 Volkswagen y circuleront même jusqu’en 2014 avant d’être rattrapés par la législation, donnant l’occasion au constructeur allemand de proposer une ultime série limitée avant de tirer le rideau.

Les routes du futur

Sportivité et aventure restent au cœur de l’automobile : le Paris-Dakar a remplacé les traversées pionnières du Sahara, et les 24 Heures du Mans sont devenues la plus grande course du monde. Quant à Pikes Peak et sa célèbre 405 Turbo 16, sa route ne ressemble plus à celle des années 1980, puisqu’elle est à présent totalement bitumée. C’est ainsi que l’avenir se dessine : plus sécurisant, plus durable, avec des voitures promises autonomes ou des revêtements annoncés écologiques. Si tout n’est pas encore au point, reste que l’on peut mesurer le chemin parcouru en 120 ans : des réseaux routiers se sont déployés comme jamais. Ils sont encore aujourd’hui les réseaux qui irriguent le monde.

L’exposition « Les Routes Mythiques » en images :

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