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Essai Ford Mustang Mach E LNA 16

Essai Ford Mustang Mach-E : Make America Greta again

Essai Ford Mustang Mach E LNA 16

S’il y a bien un modèle qui symbolise à lui seul l’automobile made in USA à travers les décennies, c’est la Ford Mustang. Lancé en 1964, ce nouveau poulain sous forme d’un coupé sportif entendait offrir à la jeunesse américaine un moyen de déplacement moins vieillot, plus dynamique et abordable que les supertankers ostentatoires qui avaient conquis alors les longues routes du pays de l’Oncle Sam. Ornée du cheval galopant, la Mustang est rapidement devenue un symbole de liberté, de puissance sauvage animée par une grosse cylindrée, symbole à peine écorché par les quelques générations au look discutable qui ont suivi.

Depuis 2015, le mythique équidé a même traversé l’océan pour gagner les concessions Ford pour le plus grand bonheur des passionnés. Et ce qui devait arriver arriva : les chevaux ont pullulé, et la famille s’est agrandie de manière inattendue… La dernière génération s’est habituée à son habitat et à ses menaces, pour devenir SUV électrique et gagner le nom scientifique de Mustang Mach-E. Quand on touche à un symbole qui résume à lui seul la noblesse mécanique, le plaisir de conduite, le caractère et l’insouciance bercée de ronrons d’un V8, a-t-on franchi une limite ? Ecouter les invectives de Greta Thunberg pour un monde décarboné permet-il de rester « Great » ? Il fallait bien un cowboy des temps modernes pour mettre de l’ordre dans le ranch, dompter la bête et juger de sa capacité à affronter ses prédateurs…

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Ford Mustang Mach-E : SUV qui marche sur des E

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On ne vous le cachera pas : quand nous avons appris que Ford s’apprêtait à lancer un SUV affilié à la Mustang, cela a été un (1er) choc. Les choses se sont précisées : il s’agirait d’un SUV coupé. Coupé certes, mais SUV ! Et les premières photos ne nous ont pas spécialement rassurés, mettant en exergue une silhouette imposante pour ne pas dire massive, sans retrouver particulièrement l’agressivité de la dernière génération du fameux coupé.

Après des années d’attente ponctuées de nouvelles photos et vidéos, lasso en main, nous nous retrouvons face à la bête et l’appréhension laisse place à la curiosité et presque au soulagement. On reste humble face à cette machine musculeuse et pleine d’assurance, mais en même temps la fluidité de ses lignes dissipe son caractère monstrueux. Allégeant un profil de 4,71 m de long (soit 16 cm de moins qu’une Mondeo et 23 de moins qu’une Mustang GT), la fuite du toit donne l’allure de coupé mieux qu’aucun autre SUV coupé n’a réussi à la faire. Le truc de Ford : un pavillon rehaussé mais peint en noir, pour laisser la partie couleur carrosserie alléger la ligne. Du haut de ses 162 cm, soit 14 cm de plus qu’une Mondeo et 24 de plus qu’une Mustang GT, elle est plus basse qu’attendu et il faut la voir en vrai pour se rendre compte que ce n’est pas le monstre qu’on voudrait qu’elle soit. Cerclant ses 4 grandes pattes (jantes de 19 »), les arches de roues noir laqué assoient la Mustang Mach-E sur le bitume et versent dans la sportivité plutôt que dans le côté rustique des protections noir mat de la plupart des SUV (nous y reviendrons plus bas…).

C’est beau tout cela, mais Mustang, y es-tu ? L’arrière tronqué et droit répond oui tandis que les feux marquent par leurs 3 griffes l’appartenance à la famille. On aurait bien vu un bandeau noir plutôt que cette branche horizontale supplémentaire qui complexifie le dessin inutilement, mais le clin d’œil est là. De face, point d’yeux ronds, mais une évolution du regard du coupé, avec des phares plus effilés, plus inclinés, plus longs, et dotés d’un regard perçant, agressif et moderne. Le museau est toujours long et sculpté, et ses côtés bombés. La bouche habituellement béante est fermée, tout juste flanquée d’un contour partiel pour la dessiner.

Approchant à pas feutrés, nous éveillons le cheval, qui nous signale avoir pris acte de notre présence en ouvrant les yeux, ou plutôt en allumant ses optiques. Il nous invite à monter mais, tel un équidé sans selle, ses portes n’ont pas de poignées. Un petit cercle sur le montant les remplacent, et une petite pression dessus nous envoie le signal attendu : la porte se repousse de quelques centimètres, pour nous dire « bienvenue, prenez place ! »

En selle (et Greta ) !

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Nous saisissons l’ouvrant à l’avant par un crochet, tandis que nous remarquons qu’à l’arrière, les portes en sont dépourvu. Leur tranche est en revanche recouverte de caoutchouc pour ménager nos doigts fragiles. Même les cowboys ont droit à leur manucure ! Tant qu’on est est à étudier l’animal, on s’assied partout, et on commence derrière. OUCH ! Le crâne heurte le cadre de porte, la rançon du profil de coupé. – 12 neurones. Heureusement, une fois dedans, l’espace laisse une grande place aux jambes (toujours suffisante avec un yankee de 2,02 m assis devant), en hauteur également pour le chapeau et même pour trois personnes en largeur. A défaut d’être cabriolet, la Mustang Mach-E offre tout de même une vue imprenable sur le ciel bleu grâce à son toit panoramique fixe, suffisamment opaque pour ne pas avoir l’impression, l’été venu, de traverser Bryce Canyon par 40° (du vécu, et sans eau…).

Puisqu’on est est aux considérations pratiques, regardons un peu l’espace dédié au chargement des vivres et autres accessoires. Surprise, il faut parler des espaces au pluriel. Le coffre principal offre un volume de 402 litres, une valeur digne du petit Ford Puma, au seuil un peu haut, mais bien plat, carré et dégagé grâce à la plage arrière souple qui se soulève avec le hayon. La Mustang Mach-E dispose heureusement d’un second coffre situé à l’avant. On ouvre le capot comme n’importe quel capot-moteur et l’ouverture (sur vérins) dégage un espace de 88 litres, modulable et lavable au jet d’eau. Affaires boueuses bienvenues !

Si l’on ne sait pas immédiatement qu’on est à bord d’une Mustang, pour la simple raison qu’il y a de la place à l’arrière, dans le coffre et parce que le tableau de bord ne l’indique que par la présence du fameux logo, on sait toutefois qu’on est à bord d’une Ford. La qualité des matériaux, en dehors des garnitures des portières au toucher doux, est dans les standards des autres modèles comme une Focus ou un Kuga. On reconnaît les parties inférieures comme les rangements de contre-portes du même matériau qu’une Ford Fiesta, ou encore les commodos déjà vus sur d’autres modèles. Vous attendiez du luxe peut-être ? N’oubliez pas que Mustang n’a jamais appartenu à cette catégorie, et, sur ce point, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle va changer !

Mais un intérieur Ford c’est aussi de la technologie, représentée à elle-seule par cette tablette géante de 15,5 pouces, la taille de l’écran ayant servi à rédiger cet article, recevant le système multimédia SYNC 4A et ses utiles et efficaces commandes vocales ! Si cet écran choque au début, on finit par s’y faire et s’habituer à sa taille, et l’on peut lui faire gagner en discrétion en le passant en mode sombre. On aurait toutefois apprécié qu’il soit plus incliné vers l’avant pour permettre une meilleure visibilité et une accessibilité plus simple aux fonctions en partie inférieure, comme la climatisation. Du tout tactile donc, mais on retrouve ce geste qu’on pratique depuis des décennies, celui de tourner une molette, incrustée à même la tablette, comme si la modernité n’avait pas réussi à manger tout entier les commandes traditionnelles. Si l’aspect de cette commande flatte l’œil, le toucher trahit sa composition peu flatteuse : du plastique un peu clinquant. Damn!

Les sièges, eux, accueillant par ailleurs…un peu trop peut-être ? nous font également le coup du caméléon. On dirait du cuir mais… ce n’est pas du cuir ! L’imitation de ce matériau, appelé Sensico, est toutefois réussie. Aucun animal n’a été maltraité pour sa fabrication, cette accusation serait plus légitime si elle s’adressait à mes boots en cuir. Et j’ai d’ailleurs très envie d’en donner des coups dans l’accélérateur. Molette de sélection de vitesse tournée sur D et… YIIIIIIHAAAAA !

Ford Mustang Mach-E : des cowboys aux sirènes… de la fée électricité

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L’accélération colle au siège, faisant tomber le Stetson quand la tête heurte l’appuie-tête (le bilan carbone de l’essai sera nul, mais le bilan neurone sera catastrophique…). En moins de temps qu’il en faut pour le dire, on est hors la loi. Il faut toutefois faire une halte pour dompter la bête qui n’obéit pas immédiatement… Par défaut, le mode « maintien auto » était sélectionné. Pratique au feu rouge, mais en manœuvre, il faut accélérer assez franchement pour que la Mustang Mach-E se mette en mouvement…et elle le fait de façon trop vive pour ne pas y risquer un pare-chocs… Ceci étant décoché, on choisit un mode de conduite. Whisper, Active et Untamed offrent tous la même puissance, mais une sensibilité différente de la pédale d’accélérateur, le mode Untamed donnant l’accélération la plus vive. Le mode L de la mollette accentue le frein régénératif, tandis que le mode mono-pédale le met au maximum pour ne pas avoir à utiliser le frein et agit jusqu’à l’arrêt complet.

Clic, clac, pouf, et c’est reparti de plus belle, en trombe sans tambour ni trompette, au mieux avec un bruit artificiel de V8 (rigolo mais pas grisant) qui accompagne joyeusement les chiffres du compteur de vitesse dans leur escalade fulgurante. Paraît-il que le cheval a de l’embonpoint, même s’il cache habilement sa grosse bedaine et ne manque pas d’énergie, de dynamisme et se tient bien lorsqu’il est lancé. Toutefois, les plus grands ralentisseurs trahissent son poids de 2,2 tonnes, faisant taper les amortisseurs sur leur butée tandis que la caisse retombe lourdement. La direction est bien calibrée et (mais?) affiche moins de résistance et est moins communicative que celle du coupé. Et puis les sièges offrent peu de maintien latéral. En virage, c’est donc moins amusant qu’en ligne droite même si le roulis est plutôt bien contrôlé et que les virages s’enchaînent avec plaisir sans que le confort en pâtisse : outre la bonne insonorisation (double vitrage à l’avant), la suspension absorbe bien les chocs, à part certaines aspérités prononcées à haute vitesse. La transmission intégrale maîtrise de toute façon le tout avec une rigueur intransigeante. Résultat, ça accroche partout et on ne perd jamais la motricité. En propulsion et/ou sous la pluie, serait-ce le même constat ? Nous ferons le nécessaire pour pouvoir vous répondre, juré craché.

Mais vous allez nous dire, cheval de race ou pas, s’il est électrique, il doit s’épuiser rapidement, non ? Selon le constructeur, notre monture, avec sa batterie Extended Range et ses 4 roues motrices (qu’on identifie de l’extérieur aux logos « 4 » et « X » apposés au nom du modèle ainsi qu’au badge AWD), affiche 540 km d’autonomie, en sachant qu’en 2 roues motrices, la Mustang Mach-E Extended Range en propose 610. En poussant la bête au galop le plus souvent possible (boys will be boys… ou plutôt cowboys will be cowboys !), l’ordinateur de bord nous indiquait une consommation électrique de 20 kWh/ 100 km. Ce qui n’est pas mauvais compte tenu du gabarit et donne une autonomie proche des 500 km. Sur chargeur Ionity (Ford fait partie du consortium), en courant continu 150 kW, la Mustang Mach-E récupère 119 km d’autonomie en 10 minutes. Sur du 50 kW, comptez 300 km en une heure. Et sur une borne publique de 11 kW, le 10 à 80% s’effectue en 7 heures (en comparaison , il faut 38 minutes sur du 150 kW pour remplir ces 70% de batterie) et enfin sur une Wallbox, un bon 9h, soit une bonne nuit de sommeil. Des chiffres que nous ne pouvons confirmer, ayant juste sous la main une borne publique de 7 kW…

Cette recharge est l’occasion de remarquer dans la trappe de branchement un des nombreux chevaux galopants disséminés sur et dans le véhicule, Ford ayant cédé à la mode des « Easter Eggs » (œufs de Pâques), bien maîtrisé habituellement par Jeep, mais aussi par Jaguar ! Ces petits détails aussi futiles qu’amusants viennent bien heureusement en complément d’un équipement abondant, le dernier coupé Mustang n’étant déjà pas mauvais en la matière…

Supersize me

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La Mustang Mach-E la plus puissante, mais aussi la plus équipée, est en 4 roues motrices. C’est peut-être au final la plus remarquable, pour ne pas dire la plus choquante, des évolutions. La Mustang best-of 2021 est en transmission intégrale. Oui, on se paraphrase, mais c’est pour nous aider à intégrer le concept. En effet, pour 7 500 euros de plus que la version propulsion, celle-ci ajoute nombre d’équipements qui font le charme et la gueule de ce modèle atypique. Les arches de roues et décors de bas de caisse sont peints par exemple sur cette version tandis qu’ils sont bruts sur la propulsion (donc si vous nous suivez, si vous la prenez en version 4×4, votre carrosserie est plus exposée aux chocs. Illogique ? On vous laisse juges !). Les jantes sont en 19 », tandis que la propulsion se contente d’un petit 18 ». Les projecteurs Full-LED à fonction automatique sont eux aussi offerts sur la seule version AWD. A l’intérieur, même constat : le ciel de toit est noir pour évoquer la sportivité (cette fois, on est bien en phase avec la puissance accrue, du moins en Extended Range), on gagne un éclairage d’ambiance et une sellerie à surpiqûres rouges.

Il faut encore ajouter 2 950 euros d’options pour bénéficier de la totale, en prenant le Pack Technologie Plus (ou 1 950 pour le Pack Technologie si vous ne voulez pas le toit panoramique). Celui-ci inclut tout ce qui fait rentrer la Mustang dans notre décennie : l’assistance à la conduite sur autoroute (le cheval suit sa trajectoire tout seul, great!), la reconnaissance des panneaux, le hayon main libre (il s’ouvre d’un coup de boot sous le coffre), la sono B&O 10 haut-parleurs pour écouter Dolly Parton comme si on l’avait sur la banquette arrière…

Et aussi le système de stationnement automatique qui nous a servi, par curiosité et fainéantise, 3 ou 4 fois. L’opération s’est déroulée avec succès à chaque fois sauf une, lors d’un stationnement entre un poteau et une autre charrette. En se garant à la force des poignets cette fois, pour compenser l’angle mort impressionnant, la caméra à 360° avec vue aérienne s’avère bien pratique, d’autant que l’écran affiche l’image en large et en bonne définition.
Malgré tout, l’équipement de série n’a lui aussi rien de spartiate. Dans cette roulotte de luxe, les sièges sont électriques, à mémoire, chauffants (bien chauffants) tout comme le volant, et le smartphone se recharge tout seul sur le chargeur à induction, à côté de la cigarette électronique branchée sur la prise USB qui en côtoie une seconde en USB-C. La connexion Android Auto n’a pas daigné fonctionner, nous obligeant à utiliser la navigation, sans reproche, heureusement et commandée par la voix. Et pour les nuits à la belle étoile, on peut choisir la couleur du feu de camp selon l’humeur : bleu, rouge, vert, orange ou même rose pour les soirées à la Brokeback Mountain.

Pour chipotle, pardon, chipoter, nous avons remarqué l’absence d’affichage tête haute (en même temps, si c’est pour avoir comme sur la Citroën C4 les mêmes informations que sur l’ordinateur de bord, à quoi bon ?). Et quand Eric, notre sheriff, fait semblant de dormir au volant, la Mustang Mach-E n’appelle pas automatiquement le 911, même s’il existe bien un système de surveillance du conducteur pour l’alerter quand il n’est plus apte à conduire. C’est qu’on aurait presque oublié qu’on était à bord d’une Mustang, et qu’on aurait presque cru être dans une voiture premium !

Prix Ford Mustang Mach-E

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Ford Mustang Mach-E Standard Range à partir de 48 900 € (bonus de 3 000 euros selon version)
Modèle essayé : Ford Mustang Mach-E AWD Extended Range 99 kWh 351 ch à 65 500 € hors options, soit 69 450 € incluant les options Peinture Métallisée Gris Iconic et Pack Technologie Plus (pas de bonus)

Concurrence

Les SUV, on ne les compte plus. Les SUV coupés gagnent du terrain. Mais en électrique, il n’y a pas foule. Il y a bien l’Audi e-Tron Sportback… mais à plus de 75 000 € en version de base, pourtant doté de 313 ch « seulement », il fait payer cher ses 20 cm de plus que la Ford Mustang Mach-E.
Pour l’instant, notre américaine a le champ libre, mais les choses se corseront à l’arrivée de la Tesla Model Y, annoncée à 63 000 € tout équipée en version Grande Autonomie, qui promet des performances proches même si nous ne connaissons pas la puissance (0 à 100 en 5,1 secondes soit quelques dixièmes de mieux que la Ford). Avec son réseau de superchargeurs, elle a de quoi faire mal à la ‘stang malgré son autonomie inférieure (505 km).
Il reste également à connaître les prix du Nissan Ariya qui, dans sa version E-4ORCE Performance 87 kWh, proposera une autonomie plus faible que notre modèle (400 km) mais une puissance supérieure ( environ 390 ch), en sachant qu’il existera lui aussi en version 2 et 4 roues motrices, avec 2 batteries (63 et 87 kWh).
Et juste pour s’amuser, combien coûte une Mustang thermique ? 49 900 € avec le V8 de 450 ch…. Auxquels il faut ajouter le malus de 30 000 €, qui augmentera bien sûr et n’en finira pas de creuser l’écart avec cette nouvelle version électrique !


Bilan de l’essai Ford Mustang Mach-E

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La Ford Mustang Mach-E est définitivement une espèce à part. Véloce, agréable à mener, elle perd par rapport à l’iconique coupé thermique le côté radical, bruyant et sauvage au profit de l’espace à bord, des équipements et de la sobriété. Plutôt conquis par son style qui mérite qu’on s’y attarde et qu’on prenne la peine de découvrir le véhicule de visu, nous avons aussi apprécié un véhicule homogène, original et high-tech. C’est un bon SUV à la fois pratique et élégant, une voiture agréable à conduire, dynamique, globalement confortable et polyvalente, et une offre pertinente sur le marché face à la maigre concurrence. Mais est-ce une Mustang ? En soit, c’est au constructeur de le décider et de définir ce qu’est une Mustang. Pour nous, pour les aspects « coupé » et « passionnel », nous répondrions « moyennement », mais pour ce qui est du look et de l’exclusivité, c’est plutôt réussi ! Mais à notre avis, la seule digne héritière de la lignée sera la Mustang Mach-E GT, qu’on reconnaîtra à sa calandre noir et à son 0 à 100 expédié en 3,7 secondes. Nos neurones devraient encore en prendre un sacré coup, mais même la petite Greta devrait alors être capable de comprendre ce qu’est le plaisir de conduite !

Photos Ford Mustang Mach-E

Crédit Photos : Thibaut Dumoulin et Fabien Legrand pour Le Nouvel Automobiliste

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